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Yurei

6 octobre 2008

Intro personnage : Cid, par Philippe (2)

- Fatiguant d'écrire, n'est-ce pas ?, demande sa voisine de table .
- Je ne te le fais pas dire ...
- Pourquoi tu n'achètes pas de magnétophine et de cassette audio ? Ca te permettrait de te reposer pendant la première heure et demie de cours .
- J'en ai bien un, mais je n'ai pas envie de le ramener en cours . J'ai toujours eu l'habitude d'écrire avec force abréviations . C'est plus pratique de lire des notes que d'écouter la même cassette plusieurs fois d'affilée pour mémoriser et apprendre .


Elise sa petite amie défunte lui suggère quelque chose :

- Tu sais, je peux mémoriser pendant l'heure et demie suivante, ça te va ?
- D'accord, mais pourquoi tu me déranges maintenant ? Je suis en pleine discussion, tu le sais ça ?
- Oui, mais c'est pressé, je voudrais te montrer quelque chose .
- J'espère que c'est intéressant, parce que sinon je vais t'en vouloir ...
- Tu me connais, tu peux me faire confiance !
- Je l'espère ...


Se retourne vers sa voisine de table :

- D'accord, je vais ramener le magnétophone . Euh désolé, je dois te laisser, j'ai quelque chose à faire .
- Je comptais te présenter mon cercle d'amis, mais je peux le faire plus tard si tu veux ?
- Oui, ce serait intéressant ! A plus tard alors !
- Salut !


Il va à l'extérieur de l'enceinte du campus, dans un endroit peu exposé et peu fréquenté .

- Alors ? Qu'as-tu à me montrer ?
- Voici deux de mes nouveaux amis, Shinji et Nakamura, ce sont deux touristes japonais tués par un voleur à la tire et dont on n'a jamais retrouvés les corps .
- Bonjour vous deux, et désolé pour vous ...
- Bonjour, alors vous êtes des morts ?
- Des spectres, oui . On a failli se transformer en esprits vengeurs . Heureusement, Elise est venue nous remettre sur le droit chemin . On allait presque causer du tort aux vivants . Vous a-t-elle expliqué ce qui se serait passé dans le cas contraire ?
- Non, je ne lui ai pas demandé . Expliquez svp .
- On aurait pu causer beaucoup de tort aux vivants, en leur faisant peur, en faisant d'autres choses . Et on aurait pu y aller crescendo jusqu'à causer des morts . Bien sûr, les personnes auraient essayé de chercher une explication plus rationnelle à cela, mais ils auraient fini dans une psychose complète .
- Les fantômes peuvent réellement agir sur le réel ?
- Oui, à votre avis, pourquoi  a-t-il des personnes pour y croire ?
- Je ne sais pas, quand on me raconte des superstitions, je n'y crois pas vraiment ...
- Se couper les ongles tard dans la nuit peut apporter le malheur . On a déjà vu des personnes décapitées, avec juste à côté l'ongle coupé .
- J'en ai entendu parler, je croyais que c'était l'oeuvre d'un tueur en série !
- C'est ce que tout le monde se dit . Vous semblez sceptique, dites donc .
- Pas qu'un peu ! Avant que je rencontre l'esprit de ma petite amie défunte, je n'y croyais pas une seconde !
- Je vais vous montrer quelque chose .
- Vous pouvez donc vraiment agir sur le monde des vivants, je viens de voir un excès d'eau jaillir du caniveau alors qu'il ne pleuvait pas !
Convaincu, maintenant ?
- Je ne sais pas encore ...
- Je vous sens encore sceptique . Il vous en faut plus ?
- Non, ça suffira .
- Si vous voulez en savoir plus, vous reviendrez nous voir demain, d'accord ?
- Je ne manquerai pas d'y réfléchir !

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6 octobre 2008

Intro personnage : Eldrin, par Sirith Sternengluck

- C'est pas possible, tu rêves encore de la terre....
Il tira une grimasse.Et ?
- C'est pas ton problème, non ? T'as qu'à changer de rêve si ça te plaît pas ! Oh et puis, tu as l'air de t'amuser bien....
Il dévisageait un cheval blanc avec une corne sur le front et des ailes sur le dos. Ils se trouvaient dans une lisière qui baignait dans le soleil du midi.
- Oh, je suis une Rêverie après tout, je m'amuse toujours, fit la licorne avec un sourire au coin, mais passons... nous avons un autre problème...
Il s'amusait avec une des deux tresses qui lui pendaient sur les épaules, ayant soudainement un mauvais préssentiment. Il sentait les ennuis venir.
Voyons....
- Je ne sais pas, je ne me rapelle pas de grand chose, avoua-t-il, j'étais avec Féline et Saphir, à la poursuite d'un criminel, on s'était séparés et puis... le noir.
- Et puis “boum” ! corrigea la licorne en secouant sa tête, il t'as jeté une bombe, tu étais sur le bon chemin, et tu te l'ai prise en plein dans la figure.
Il poussa un grand soupire.
- D'accord, fit-il, d'accord, je suis à moitié mort, dans un coma, c'est ça ? Et tu es la seule personne avec qui je peux “correspandre” avec la “réalité”, non ?
La licorne secouait une nouvelle fois la tête.
- Non, tu as disparu.
- J'ai disparu. Ah oui ça aussi c'est une possiblité, fit-il une nouvelle fois, puis marqua une pause avant d'exclamer un grand “QUOI ?!” quand il avait réellement compris ce que l'animal venait de lui dire.
- En fait, essayait d'expliquer la licrone, tu as disparu d'ici. Enfin de la réalité. De cette réalité. Moi en tant que Rêverie qui t'ai choisi comme hôte, je peux encore correspandre avec toi dans tes rêves. Donc tu es bel et bien quelque part. Reste à savoir où....
- Peut-être sur une autre planète ? proposa-t-il avec un lueur d'espoir à laquelle il ne croyait pasvraiment.
- Impossible, fit la licorne, je te sentirai, on a fait rapidement le tour des planètes. Je ne t'ai pas retrouvé
Il poussa un long soupir.
- Tu as vraiment le don pour t'attirer des ennuis ! rigola la licorne.
- Parce que tu trouves ça drôle, toi ?! s'exclama-t-il, oh et puis, je suis sûr que tu as juste inventé tout ça ! Après tout, ça ne serait pas le premier tour que tu me joueras, Ilista !
La licorne riait de plus belle.
- Vrai, vrai, malheureusement, ceci n'est pas un de mes tours...
Soudainement, les alentours commençaient à disparaître doucement, à trembler, à fléchir.
- Tu vas te réveiller, fit Ilista, notre seul moyen de contact est le rêve. Dis-moi tout ce que tu auras appris de ce monde où tu es attéri pour qu'on puisse essayer de te retrouver d'ici-là.
- Attend ! Ilista ! Ce n'est plus drôle ! Et puis pourquoi un autre monde ?! Arrêtes tes blagues à la noix !
Il tendit une main vers la licorne, désespéré, mais soudainement tout devenait noir.
Ah zut, cette Rêverie ! Il allait lui faire la peau dès qu'il la verrait.... ! Encore un de ses tours.... Il s'en était sûr ! Enfin... non... plutôt... il aimerait bien s'en être sûr. Mais Ilista n'avait pas été comme d'habitude..
Quelque chose n'allait pas... soit... elle avait changé de tactique pour l'embêter, soit...
D'autres bruit s'ajoutait alors au noir. Des bruits qui ne lui étaient pas familiers... il n'arrivait pas à les identifier... Mais il était de retour dans la réalité. Il poussa un gémissement. Le retour à la réalité lui faisait étrangement... mal....
- Mais quelle idée de s'opérer pour avoir les oreilles pour les avoir pointues ! Et les cheveux verts ! Et les vêtements qu'il portait... Les geeks de nos jours, je vous jure..., entendit-il...
Attendez... quelque chose n'allait pas dans cette histoire.... non.. Ilista aurait été réellement pour la première fois de sa vie... sérieuse... ?!
- Ah ! Pst ! Il se réveille ! entendit-il une voix féminine, enfin !
Il ouvrit lentement les yeux pour voir deux personnes penchées sur lui. Leur tenue lui rappelait vaguement celle des infirmières sur Mars... mais très vaguement... et plus démodée....
- Je vais chercher le docteur, fit l'une d'elle et disparaissait.
L'autre hochait la tête.
- Ah ! Ne bouge pas ! s'exclama-t-elle quand elle il essayait de se redresser, tu n'es pas encore en bon état. Comment te sens-tu ?
Mais quelle question....
- Mal, arrivait-il à articuler.
Évidemment. Il avait apparement eu la chance de voir une explosion juste devant ses yeux. Bien sûr qu'il allait sauter du lit en faisant une danse de joie...
Son corps semblait être une grande plaie.... Et en plus... il avait un énorme mal de tête dû à un certain problème... Où se trouvait-il et que s'était-il passé au juste ? Une explosion, d'accord. Mais pour le faire disparaître du Système Solaire... quand-même...
- Elle est réveillée ? entendit-il soudainement une autre voix, une vois d'homme cette fois. Sans doute le docteur. Il fit une grimace et se mordit les dents en poussant un “il” agacé avec les forces qu'il arrivait à trouver. N'importe où il se trouvait, il avait toujours une apparence plus féminine que masculine. Au moins ça... heureusement ou malheureusement...
- Oh pardon, fit le docteur en ajustant ses lunettes carrées, c'est vrai... mais au premier coup... excusez-moi. Je vois tellement de patient, impossible de tous les retenir....
Il grommela un “c'est rien” puis ajouta un “que s'est-il passé ?”. Histoire de savoir pour de bon s'il va couper Ilista en rondelles...et de changer le sujet. Il avait toujours tendance à s'énerver facilement si on le confondait avec une fille...
- Il y avait un attentat dans un lycée d'Osaka, répliqua le docteur, quelqu'un y a posé une bombe. Vous êtes une des victimes.
Encore une bombe... un point comme...mais également deux différence : Il ne connaissait pas Osaka, et ils se trouvaient pas non plus dans un lycée.
- Ah... fut son seul commentaire, histoire de combler le vide.
- Vous n'avez pas été trop proche de l'explision, mais l'impact semble vous avoir projeté violement contre un mur, de plus que vous étiez ensevellit sous des débris... Mais au moins, vous êtes vivant, ajoutait-il quand son patient ne disait rien de plus.
Le docteur marqua une pause avant de poursuivre sur un ton plus hésitant.
- Nous avons essayé de vous identifier. Avec votre apparence, on a cru avoir à faire à une tâche facile. Mais actuellement... personne ne semblait vous reconnaître.... Cela doit faire quelques mois que vous êtes au coma, et votre identité est toujours inconnue. La police est toujours en train de la chercher, je suppose....
Sa grimace s'aggravait de plus en plus. Oh que oui... comment pouvait-il connaître quelqu'un qui venait d'attérir ici ? Les ennuis s'aggrandissait sans arrêt. Il devait rêver... un autre rêve... sans doute... peut-être.....
- Je suis Emerald, fit-il après un moment de silence, enfin, on m'appelle comme ça, je m'appelle réellement Eldrin Rodrad
- Ce nom sonne plutôt elfique, s'étonna une des infirmière, enfin, comme dans un de ces jeux qui fait fureur... un jeu online. sur pc... je ne me rappelle plus de son nom...
- Je SUIS une elfe ! répliqua Eldrin vexé.
Le médecin échangeait un regard douteux avec les infirmières. Mais ils décidèrent de garder le silence sur leurs doutes concernant la santé morale de leur patient. Bien... apparement... les elfes n'existaient pas ici, bon début, Eldrin, très bon début....
- Bien... vous êtes un elfe, et que s'est-il passé ? Enfin, si vous vous sentez assez en forme pour nous en parler....
Non... enfin, son corps lui faisait encore et toujours mal, mais Emerald avait envie de péter un cable... comme si souvent quand quelque chose ne lui allait pas, où le dépassait. Ici s'était un curieux mélange des deux.
- Bah, fit-il décidant d'étaler un peu plus de sa jolie vie histoire de voir la tête du personnel, on poursuivait un méchant criminel pour le ramener à la Police Universelle histoire d'avoir quelques sous en tant que Chasseur de Primes. Les métiers freelance, c'est dur vous savez ? Il s'était caché dans un vieux bâtiment en ruine qui semblait avoir été un laboratoire, jadis. Ensuite moi et mes compagnons on s'est séparés car on ne savait pas où il s'était caché. Et apparement, j'ai choisi le bon chemain, car il a dû me jeter une bombe qui a explosé dans ma figure il parraît. Et... ensuite je me suis réveillé ici.
Il observa le regard les trois personnes en poussant un soupire dans son intérieur. Cela se voyait tellement qu'ils le croyaient sur parole...
- Et je suppose que vous n'allez pas me croire plus quand je vous deux que mes compagnons sont un Inkanth, des êtres shizophrènes, avec du sang de Sulmath, ainsi qu'une Gottanah, des êtres à moitié homme et moitié fauve, qui est Chasseur de Prime, Barde et Assassin en même temps et que moi-même je suis hanté par l'esprit de la Nature qui me laisse tomber malade ou aller mieux quand il veut , et que j'ai un Rêverie installé dans ma tête, car mes rêves lui plaisent bien, mais qui a dû rester en arrière pendant l'explosion car elle ne sait communiquer avec moi qu'en rêve, et qu'en prime le tout a eu lieu sur Vénus dans l'an 50.073 d'après le calendrier terrien ?
D'ailleurs, en ce moment, l'esprit de la nature semblait plutôt de bonne humeur, la douleur dans son corps avait un peu disparu pour qu'il arrive lâcher ce discours... La pitié sans doute... Pour une fois qu'il était gentil avec lui cet esprit.
Aïe... zut... il avait presque oublié que l'esprit sait lire ses pensées et qu'il était plutôt rapidement vexé.... Ah, et Ilista ne devrait pas se trouver dans sa tête à ce moment-là. Elle s'était sans doute baladée dans d'autres rêves, comme si souvent quand ils allaient chasser des criminels... ce qui expliquait le fait qu'elle n'était présent que dans ses rêves...
Vu le visage que tirait le docteur ainsi que les infirmières, Emerald devait légèrement sourire. Leur expression l'amusait. Bingo! Maintenant, ils le croyraient réellement un taré irrécuperable.
Le médecin toussota.
- Désolé de vous decevoir, fit-il d'une voix douce après s'être remis, mais nous sommes actuellement sur la planète terre, au Japon...
Une infirmière secouait la tête et murmurant un “Le choc, sans doute, il croit la fiction pour réel” qu'Eldrin comprit quand même. Après tout, ses oreilles d'elfes étaient réelles et non artificielles....
Pour une fois, il était d'accord avec Ilista : Il était vraiment doué pour s'attirer des ennuis. Mais vraiment... Enfin, plus il grandissait, plus il s'attirait des ennuis... D'abord un esprit qui s'était fâché contre lui et s'inflitre dans son corps, ensuite une rêverie et d'autres ennuis plus au moins important et maintenant il a réussit de... oui de quoi ? Tomber dans un autre monde ?
Félicitations Eldrin ! Vous êtes le premier à avoir réussit l'impossible : Traverser les dimensions ! Vous avez gagné un séjour d'une durée indeterminée dans le monde où vous êtes tombés !
Donc résumons la situation : Il était dans un univers inconnu, à ce qu'il a pu constater en regardant la pièce où il se trouvait, avec une technologie retardée, avec des habits retardés, dans un certain Japon, on le prenait déjà pour un taré, et il n'avait aucune idée que faire après s'être remis. Il était sans identié, sans argent, - à propos, on payait avec quoi sur une terre retardée ? - sans point de repère.
Bref, de quoi pour le faire piquer une bonne crise, si seulement son corps le suivait.
Eldrin souhaitait désespérement de retomber dans le coma, de dormir, longtemps très longtemps... et de se réveiller dans un hôpital de son monde, mieux encore, dans le vaisseau spatial de Saphir, dans son lit que Saphir venait le réveiller en lui disant qu'il y avait un truc de cassé et qu'il doit aller le réparer... ou qu'il y avait de la lessive à faire... N'importe quoi, quoi...
Mais quelque chose lui disait que son souhait ne se réaliserait pas, sans doute pour très longtemps.... Comment dire... un pressentiment de quelq'un qui s'attire les ennuis partout où il va ?

6 octobre 2008

Intro personnage : Yukai Usagi, par Jisosi

Des années… Depuis des années qu'elle fut abondonnée par son créateur… Elle fut prisonnière dans cette capsule sans pouvoir bouger depuis tout ce temps.

Depuis tout ce temps, c'était la solitude, le froid et le silence qui domina dans sa conscience. Pourtant, elle souhaitait connaître le vrai monde… Elle espéra que quelque chose puisse changer sa vie tranquille et vide.

Et puis, ce jour fît son apparition. Elle entendit des cris d'une petite fille, qui supplia à sa mère de garder quelque chose. Mais quoi?
Elle voyait floue, mais elle pouvait voir une couleur tellement magnifique que le noir. La fille criait toujours, en pleurant:
«-Maman! Pourquoi t'a jeté Yukai Usagi?!
-Combien de fois devrais-je te le dire Sakura? Ta peluche est…
-Mais Maman! Je l'aime beaucoup Yukai Usagi!
-Je t'en achèterai un autre, plus joli et plus neuf.
-Non! Je veux Yukai Usagi.»

L'inconnue se sentit mal en entendant la petite Sakura. Elle se sentit un peu coupable, même si elle n'a rien avoir avec la situation. Ses yeux s'ajustèrent et elle pût voir des tâches blanches sur la toile bleuâtre. Elle réussi à bouger un peu ses "bras" et réussi à s'asseoir. Elle essaya de regarder un peu partout, mais des drôles de clochettes étaient dans son champ de vision. Elle tenta de les pousser vers les côtés pour mieux voir, mais ses pattes vertes furent trop courtes.

Elle se leva et sauta hors du mur circulaire en métal. À sa grande surprise, elle vît plusieurs bâtiments, avec le même genre de piège à métal dans le bord d'une rue.

«Où est-ce que je suis tombée ma foi?!»

Elle avança lentement avec ses petits "jambes" vers la rue. C'était vide dans le quartier.
Les clochettes étaient toujours devant elle en fessant des petits sons. Elle vît son reflet sur une flac d'eau et fût surprise. Elle avait de longues oreilles avec les petites clochettes au bout d'un fil doré. La peluche était de couleur vert lime. Elle portait une petite robe de couleurs rouge vin avec quelques tâches blanches dessus. Ses yeux étaient noir et presque ovales, son petit nez noir était en forme de triangle pointant vers le bas et avait une petite bouche comme les chats.

«Comment je me suis ramassée dans ce corps? Je pensais que je me retrouverais dans un cadavre ou que quelqu'un oserai m'avaler pour que j'emprunte son corps… Je peux bouger dans un objet maintenant?»

Tout à coup, quelque chose la pris et l'amena dans les airs. Ignorant de ce qui ce passait, l'âme poussa un cri aigu. Celle qui la tenait commença à rire et la serre contre elle.

«Maman! Maman! Yukai Usagi est vivant!»

C'était la petite Sakura. L'âme artificielle ne détestait pas du tout ce calin que la jeune fille lui fessait.

La mère de précipita vers la gamine et tenta d'arracher la peluche des bras de la fillette.

«-Je ne sais pas comment tu as fait pour aller chercher cette peluche de la poubelle, mais il est hors de question qu'on la garde.
-Mais elle est vraiment vivante! Je l'ai vu sauter de la poubelle et marcher! Elle est…
-C'est n'importe quoi!»

La mère et la fille tira la peluche pendant quelques secondes et l'âme craqua. Elle poussa un cri de colère et réussi à ce débattre. Et étonnament, elle courrait très rapidement.

Elle se cacha dans les buissons, très loin de la maison… et de la petite Sakura. Elle aurait aimé pleurer, mais elle n'était pas comme les humains. Elle ne pouvait pas verser une seule larme. Son esprit avait toujours en tête le nom "Yukai Usagi". Elle trouvait cela jolie, puisque ça caractérisait bien la peluche. Elle avait l'apparence d'un lapin joyeux ("Yukai" signifie Lapin et "Usagi" signifie Joyeux)

«Désormais, je m'appellerais Yukai Usagi… Un jour, je te reverrais Sakura…»

6 octobre 2008

Intro personnage : Seira, par Maranwë

- Ecartez-vous de là, bon sang ! Laissez-moi passer !
- Docteur, c’est un miracle !
- Je ne comprends pas… Elle était cliniquement morte il y a dix minutes !
- Ca va, ma petite ?
Petite ? L’interpellée réprima une grimace à ce mot, surtout provenant de la bouche d’une infirmière à la voix bien claire. Elle avait quand même vingt-quatre ans bien tassés…et se contenta de grogner en essayant de se relever. Finalement, les types bizarres n’avaient pas réussi à l’envoyer dans l’au-delà…
- Kanako ! Tu m’entends, ma chérie ?
L’homme aux cheveux blancs qui tapait contre la vitre de la petite chambre aux murs clairs, un sourire radieux transparaissant sous des torrents de larmes, lui apparut flou, comme les quelques infirmiers et médecins autour d’elle. Mais pourquoi l’appelait-il Kanako ?
- Mgnnnn…
- Non, non, ne te relève pas.
- Kanako !
- …Seira. Mon nom est Seira Kageru, murmura-t-elle d’une toute petite voix, étouffée par le masque à oxygène.
- Elle est encore sous le choc. Il faut la laisser se reposer.
- Mais je…
Seira s’arrêta net. Sa voix si aigüe l’avait surprise, mais pas autant que la petite taille de ses bras et de ses mains, posés le long de son corps et reliés à de multiples perfusions. Son corps de jeune femme aux longs cheveux noirs et au visage mutin était devenu celui d’une petite fille couverte de contusions, une adorable gamine d’environ huit ou neuf ans vêtue d’une simple robe de chambre et allongée sur un lit d’hôpital.
De même, les gens autour d’elle, à commencer par l’homme âgé, lui étaient totalement inconnus. Enfin, jusqu’au moment où un flot de souvenirs étrangers se déversa dans l’esprit de la jeune femme. Une fillette, probablement celle dont elle avait pris les traits, assise à l’arrière d’une voiture avec ses parents. Un camion. Des lumières. Des cris. La douleur qui se fait plus intense, et puis, plus rien, tout est noir. Et Seira commença à comprendre que finalement, les types qui avaient débarqué chez elle en demandant où se trouvait Ian, son frère aîné, l’avaient bien envoyée au paradis.
- Pas bien marrant, le paradis, fit la fillette sous son masque.
L’informaticienne prometteuse réincarnée en une pauvre gosse victime d’un accident de voiture, et visiblement, seule rescapée du désastre. Quelle ironie. Le bonhomme aux cheveux blancs était probablement le grand-père…
Kanako Myojin, 8 ans, décédée dix minutes plus tôt des suites d’un accident de voiture, venait de lui céder la place, son âme s’endormant à l’intérieur d’elle-même. Et Seira Kageru, 24 ans, se mordit la lèvre en se demandant comment elle allait faire pour revenir à son état premier – et qui étaient ces mecs qui en avaient après son frère.

6 octobre 2008

Intro personnage : Cid, par Philippe

Cid n'est pas vraiment croyant . Il vit dans la réalité présente, hors de toute réalité alternative et de tout plan externe . On lui a raconté pendant sa jeunesse toutes sortes de choses plus farfelues les unes que les autres . Ainsi, on lui a raconté que l'âme revient dans une autre enveloppe charnelle, ce qu'on appelle communément la " résurrection " . Si résurrection il y a, elle est tellement dénaturée que ce serait comme si c'est une autre vie . Ce serait comme les légendes grecques, une âme ne pourrait revenir sur terre avant d'avoir eu l'eau du fleuve Léthé, autrement appelé Fleuve de l'Oubli .

Il ne croit pas davantage à l'existence de fantômes qui viendraient hanter ceux qui continuent à vivre . Il ne verrait pas en conséquence pourquoi la majorité ne ressentirait pas leur présence, et pourquoi seule une minorité les détecterait . Chasseurs de fantômes charlatans, illuminés croyant dans l'au-delà, il les pense fous à lier . Comme si l'Eglise catholique était plus intelligente avec ses exorcistes -_-' . C'est comme accepter leur existence .

On dit des âmes errantes qu'elles n'ont nulle part où aller . Elles chercherait tout refuge qui ferait guise de maison . Dans sa conception, les esprits frappeurs joueraient avec les nerfs des vivants, par pur amusement . Pourtant, seuls les êtres vivants peuvent énerver les êtres vivants . Lorsque l'âme est partie, reste les corps . Il ne connaît personne qui peut les réanimer par quelconque magie, les transformant en goules . Il lui paraît également impossible que des âmes récupèrent des corps qui ne leur appartiennent pas .

La seule exception qu'on peut objecter à son credo, c'est que parfois, il ne sait pas ce qu'il fait . Il sent que quelque chose en lui le pousse à se venger de ses avanies par lui-même, quitte à enfreindre les lois . Il se sent un peu schizophrène, mais il essaie de le nier, ayant peur de passer pour un fou .

A chaque fois qu'il a pu faire face à un phénomène inexpliqué, il essayait toujours de trouver une réponse rationnelle à tout cela, il ne voulait pas admettre que le surnaturel joue un rôle .

Jusqu'à ce qu'il fasse face à sa petite amie, morte dans un accident de la route dû à un chauffard . Son corps n'ayant pas pu être enterré, son âme n'a pas eu de maison d'hébergement . Elle lui parle, mais il croit faire face à une parfaite inconnue, donc il la traite avec mépris . Jusqu'à ce qu'elle lui rappelle les bons moments qu'ils ont passés ensemble . Là, il se demande comment elle peut le savoir, ils n'étaient qu'eux deux à le savoir, personne n'était au courant, pas même la famille . Incrédule, il voit ses certitudes légèrement vaciller .

Il n'en démord pas et tente de la gifler . Il voit que son coup passe au travers de son corps . Elle lui demande pourquoi il l'agresse . Il lui répond qu'il croit encore rêver, qu'il dort . Pour définitivement taire ses préjugés, elle prend possession de son corps, tout en le laissant spectateur de ce qu'elle va faire . Elle dirige son corps pour l'emmener faire les courses, ce qu'il ne fait pas en temps ordinaire, n'achetant la plupart du temps que des surgelés, conserves et plats instantanés .

Il découvre le véritable plaisir de flâner dans un magasin . Elle l'emmène acheter des plats de base, à préparer par soi-même, lui faisant découvrir que la division des tâches qu'il pensait comme vraie était complètement sexiste et hors de propos, les hommes s'occupant aussi de la maison parfois . Elle lui fait aussi acheter des vêtements plus beaux que les vêtements basiques et de masse qu'il prend, elle ne veut plus qu'il néglige son physique . Elle le fait passer en caisse .

Là, sa petite amie perdue lui rend la possession de son corps . Il va s'endormir, et passe un sommeil des plus agités, croyant qu'il était schizophrène, qu'il ferait mieux de passer ses vieux jours dans un hôpital psychiatrique . Lorsqu'il se lève, il prépare ses affaires et s'apprête à se rendre à la faculté .

Il y arrive en une heure, métro et marche y compris . Lorsqu'il arrive dans la salle pour y étudier l'informatique, il entend des bruissements un peu partout . Sans s'en rendre compte, il s'était habillé de manière complètement délurée, il attire les regards . Gêné, il se met au fond de la salle, espérant qu'on le laisse tranquille . Il commence à comprendre que ça aussi, ce n'était pas lui . Elle l'avait encore contrôlé à son insu . Il commence enfin à comprendre que l'au-delà n'est pas qu'une notion abstraite, que c'est la réalité . Mais pour croire, il lui faut plus de preuves . Il espère que quelqu'un pourra lui en dire plus ...

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6 octobre 2008

Intro personnage : Sousuke, par Duplucky

Sousuke Yamato, vingt-deux ans, dragueur invétéré mais pas forcément une lumière, se réveilla. C'était un jeune homme musclé, plutôt beau gosse avec des cheveux noirs légèrement en bataille. Il avait beaucoup de succès auprès des filles de son université. Enfin oui, il avait, parce que maintenant, il fait plutôt calme à cette heure-ci, à croire que les trois têtes-à-claques qui s'amusent à balancer des pétards un peu partout sont enfin renvoyés.

Quoiqu'il en soit, Sousuke, qui se rappela avoir eu un sacré malaise en se trompant de toilettes, quitta son lit et se dirigea vers la porte de l'infirmerie. Il plaça sa main sur la clenche et tenta de l'actionner. Mais, bizarrement, elle passa au travers de la poignée.

-"Bordel, qu'est-ce que c'est que ça?"

Il réessaya et, de nouveau, sa main passa au travers de la poignée de porte. Il retenta encore et encore sans succès et commença à s'énerver.

-"MAIS MERDE, C'EST QUOI CETTE PORTE DE MERDE?!?"

Il donna un violent coup de pied dans la porte. Bien évidemment, sa jambe passa au travers de la porte et une idée germa dans sa cervelle embrumée.

-"Hé mais y a moyen de passer à travers la porte, on dirait?"

Bravo, Sousuke, dix points! Quoiqu'il en soit, il se retrouva dans le couloir peu après et se rendit compte de ce qui se passait.

-"La vache, on dirait que depuis que je suis entré dans les toilettes des filles, j'ai reçu le pouvoir de passer à travers le mur! Trop géant!"

Et il s'en donna à coeur joie: il pénétra dans un local et passa de classe en classe en traversant chaque fois le mur du fond et en hurlant comme un soulard pour faire peur à tous ces endormis couchés sur leurs bureaux. Aucune réaction. Une idée effrayante parvint à se faufiler tant bien que mal dans sa tête.

-"Merde... Peut-être que je suis mort?"

Il commença à paniquer, regarda tout autour de lui avant qu'une nouvelle idée germa dans sa tête. Comme quoi, si il est suffisamment stimulé, le cerveau de Sousuke peut se mettre en mode "production d'idées en chaine".

-"Si je passe à travers les murs, ça veut dire que je suis un fantôme, si je suis un fantôme, ça veut dire que je suis mort et que mon corps traine quelque part. Si je rejoins mon corps, je ressusciterai, CQFD!"

Petite démonstration plus ou moins logique de la part de Sousuke Yamato: il faut noter la date! Ca n'arrivera plus jamais!

Bref, Sousuke retourna donc à l'infirmerie, passant à travers deux murs et trois portes et découvrit avec stupeur que le lit dans lequel il s'était réveillé était vide: mais où est donc passé ce foutu corps?

6 octobre 2008

Intro personnage : Nicolaï, par Guiiil

-Le Japon... à moi les joies d'Akihabara!
Nicolaï "C'est pas moi qu'a fait ça" Chanteclerc se trouvait pour la première fois en dehors de l'Europe. Né d'un père français et d'une mère roumaine, il avait été élevé dans un internat anglais où il avait pris option japonais en "Hight School".
Après deux ans d'études dans les langues et les relations internationnales, il avait décidé de s'offrir un break en raison d'un voyage au Japon, ses amis devant le rejoindre plus tard... Armé d'une tchatche à toute épreuve venant de ses origines, de son habileté naturelle quand à l'utilisation des langages, de son look d'étudiant otaku (cheveux long, barbe d'imberbe, écharpe, jean usé et chemise brunie par les taches de sauces (lorsqu'on ne cuisine que des pâtes, on fait ce qu'on peut pour changer leurs goûts).
Marchant tranquillement dans la rue, et passant à cotés de moults magasins de jeux vidéos, le jeune étudiant de vingt et un an sentit un courant d'air froid passer à coté de lui.
-Ton coooorps.... precieeeeeuuuuuux
Nicolaï se retourna brusquement autour de lui.
-Qui... qui est là qui êtes vous?..
-Preeeendre... precieuuuuuuuux
-Comment ça, qu'est ce que vous me voulez??
-Uniquement te prendre ton enveloppe charnelle et virer ton âme, ça te va comme ça?
-Oui, là c'est plus clair... hein? Comment ça prendre mon envelo...
-Vire de là!
Soudainement, Nicolaï sentit un courant frais entrer dans son corps. Il se sentait assez étrange, comme déconnecté, son esprit s'en allant, loin... de plus en plus loin. Sa transe fut stoppée par un type qui le poussait dans sa fuite (car lorsqu'on est poursuivi par des gens, on fuit), ce qui eu pour effet d'éjecter le touriste sur un transformateur. Des étincelles, une électrocution, et le noir...

6 octobre 2008

Avant de commencer...

Petit lexique :

Les Yureï = désigne toutes les catégories de fantômes, spectres, âmes errantes et esprits frappeurs.
Les Reikon = esprits frappeurs.
Les Tamashi = âmes errantes.
Les Shitaï = enveloppes charnelles, corps sans âmes appelés communément zombies.
Les Roonin = âmes errantes aux pouvoirs particuliers, nées de l’utilisation de l’arme « Shinigami ».
Les Dokyo = nés de la cohabitation de deux esprits, correspond à de nombreux cas de schizophrénie.

Ca pourra toujours servir X3

6 octobre 2008

Prologue, par Sumire

Au Japon, de nos jours

Je m’appelle Mahiro Isai, et je suis morte il y a 5 jours. J’ai été victime d’une arme très puissante connue sous le nom de Shinigami. Mais peut-être devrais-je commencer par le commencement…



Tout a commencé avec Ian Kageru, un jeune scientifique dont j’occupe actuellement le corps. Enfant, Ian possédait un don particuliers : celui de voir les Yureï… D’après ce que j’ai pu lire dans ses souvenirs, cet étrange pouvoir s’est révélé être un véritable fardeau, la cause de ses plus grandes souffrances. Quand on parle avec des spectres, il y a hélas bien peu de monde pour vous écouter. Ian voulait ressembler aux autres, mais il était irrémédiablement différent…

En grandissant, il rejeta le monde obscur qui menaçait de l’engloutir : pour lui, les Yureï n’avaient pas leur place dans notre monde. C’est à peu près à cette époque qu’il entendit pour la première fois parler des Shinigamis, ces divinités de la mort qui guident les âmes errantes dans l’au-delà. Il développa une véritable passion pour ces créatures, allant jusqu’à souhaiter en devenir un – même si pour cela, il lui aurait fallu être une âme lui-même. Il passa de longues nuits éveillé, en compagnie de ses fantômes, à prier et espérer la venue de ces anges de la mort, qui à coup sûr viendraient le sauver !

Mais aucun Shinigami ne lui rendit visite, et il dû bien se rendre à l’évidence : ces être de légende n’existaient que dans les livres… Dans le cœur de Ian, la peur fit place à la colère, la rage remplaça le désespoir. Il décida d’agir pas lui-même pour se débarrasser des Yureï qui lui gâchaient la vie. Il se jeta corps et âme dans les études, travaillant d’arrache-pied pour se faire un nom dans la communauté scientifique. Il avait un talent inouï dans ce domaine, et mis très rapidement au point le prototype ultra-secret qui devait tout changer : une arme terrifiante, capable de libérer une forte décharge électro-magnétique enrayant simultanément le fonctionnement des organes vitaux…

En un mot, une arme provoquant la mort, un mort cérébrale et cardiaque, d’apparence sans douleur. Ian pensait avoir ainsi éradiqué les Yureï, car il avait acquis la conviction que ceux-ci naissaient d’une mort douloureuse et injuste, et qu’ils demeuraient sur Terre dans le secret espoir de se venger. Mais dans son calcul, Ian avait commis une erreur, qu’il ne tarderait pas à réaliser. Ce n’est pas seulement la colère qui retiens les Yureï dans notre monde, il y a aussi les regrets… et l’espoir.

Ian baptisa son arme « Shinigami », comme pour se moquer de ceux dont il avait usurpé le pouvoir. Les tests préliminaires furent réalisés dans le plus grand secret, sur une population de condamnés à mort. Tout sembla se dérouler pour le mieux, les détenus s’effondrèrent un à un sans pousser le moindre cri, déclarés morts. Mais ce qui se passa après, personne n’aurait su l’expliquer…

Tandis que les corps étaient soumis à des examens, ils s’animèrent, comme dotés d’une seconde vie… Ce jour-là, dans le laboratoire, il y eût un carnage sans précédent, et nombre des corps s’échappèrent sans que l’ont puisse seulement expliquer comment ils s’étaient relevés. L’affaire fut étouffée, mais bientôt les médias constatèrent une recrudescence de phénomènes anormaux dans la région : cas de possession, schizophrénies à répétition, et des hommes que l’on croyait morts qui se baladaient en ville… Le mot « Shinigami » était sur toutes les lèvres.

De tout ce qu’il avait appris sur les Yureï à travers les archives, Ian tira la conclusion suivante : son arme avait créé une nouvelle race de Tamashi - des âmes errantes - qu’il nomma les Roonin. La déflagration électro-magnétique semblait rompre l’harmonie entre le corps et l’âme, libérant deux entités : une enveloppe charnelle vide appelée Shitaï, et une âme errante modifiée nommée Roonin. L’un sans l’autre ne pouvaient survivre, et si les Shitaï se détruisaient peu à peu, les Roonin pouvaient survivre à condition d’emprunter un nouveau corps.
L’attribution d’un nouveau corps est un phénomène plutôt rare, il doit se produire dans les 2h suivant la mort, sans quoi le Roonin perd peu à peu conscience de qui il est réellement, pour redevenir une simple âme errante (Tamashi) ou encore un esprit frappeur, le Reikon. Mais s’il obtient un nouveau corps…

Si ce corps est le Shitaï de quelqu’un d’autre, on peut presque considérer cela comme un emprunt, en attendant de retrouver son propre corps. C’est ce qui s’est produit pour moi. J’ignore comment cela est arrivé, et s’il faut présenter des caractères communs avec son corps d’accueil. Il me faudra utiliser ce corps en attendant de retrouver le mien…

Le problème, c’est lorsque les Roonin s’emparent du corps d’une personne normale. Il peut se produire 3 cas : soit ils annihilent cet esprit pour prendre sa place, soient ils le rejettent hors dans le monde des esprits – mais les Tamashi issus d’âmes ordinaires ne peuvent plus réintégrer une enveloppe charnelle, et sont condamnés à l’errance… Dans de très rares cas, on observe la création de Dokyo, des corps dans lesquels deux âmes cohabitent.

Les Roonin peuvent changer de corps à leur gré, si celui qu’ils occupent ne leur convient pas. Cependant, chaque transfert s’accompagne d’une perte de bribes de souvenirs, et s’ils n’y prennent pas garde, il finissent par ne plus savoir qui ils sont, allant même jusqu’à oublier leur propre nom…



Voilà le constat établi par Ian, peu avant sa mort. Il décida bien évidement de détruire le prototype de son arme, mais c’était sans compter sur les nombreuses organisations secrètes qui avaient tout intérêt à se la procurer. Au bout du compte, la terrible « Shinigami » fut volée…

Ian enquêta du mieux qu’il pu et découvrit qu’elle devait être utilisée à titre d’essai au sein d’une université – la mienne. Il se rendit sur les lieux dans une action désespérée, mais au bout du compte cela ne servit à rien d’autre qu’à le faire tuer, lui aussi. Ses souvenirs s’arrêtent ici, au point précis où l’arme fut pointée sur lui par un tireur inconnu. Dire que c’est le seul à savoir la vérité sur mon identité !

Peu après, je me suis réveillée dans le corps de Ian (imaginez ma surprise au réveil !!), et grâce à ses souvenirs j’ai pu reconstituer toute cette histoire. Lui-même occupe à présent le corps d’un chien, il cohabite avec son esprit sous la forme d’un Dokyo – dommage pour lui, car d’après ses souvenirs je dirais qu’il détestait les animaux… De son ancienne forme, il n’a gardé que des yeux bleus aciers dont la froideur vous glace le sang. Il m’a dit que les animaux ne pouvaient devenir des Yureï, car eux seuls savent mourir dignement et sans regrets, c’et pourquoi ils passent directement dans l’au-delà. En disant cela, il remuait imperceptiblement de la queue.



Nous avons conclut un accord : il m’aide à retrouver mon corps, et de mon côté je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour récupérer le prototype et le détruire, avant qu’il n’y ait sur la planète plus une seule âme à sa place d’origine. Pour l’instant, Ian veut garder le secret sur son identité, et profiter des histoires que les médias font circuler sur le compte des Shinigamis pour rester à couvert. Je me demande si cela concerne toujours sa vengeance personnelle…
Ce qui est sûr, c’est que je n’ai aucunement confiance en lui. Ian ne m’a pas tout dit, et il peut à tout moment chercher à me ravir son corps par la force… Une autre certitude, c’est que nous n’y arriverons pas seuls. Pour cette guerre qui commence, il nous faudra de nombreux alliés !

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Yurei
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